La scène politique camerounaise a une nouvelle fois été secouée par une déclaration forte de l’écrivaine Calixthe Beyala. Invitée dans une émission récente, la romancière franco-camerounaise n’a pas mâché ses mots en critiquant sévèrement l’opposition. Selon elle, lorsqu’on dit que l’opposition camerounaise est « la plus bête du monde », cette affirmation serait pleinement justifiée.
Une sortie médiatique qui fait polémique
Calixthe Beyala, connue pour son franc-parler et ses prises de position sans détour, a réaffirmé sa proximité avec le régime en place, tout en attaquant frontalement les partis d’opposition. Pour elle, ces derniers manquent de stratégie, de cohésion et de leadership capable de rivaliser sérieusement avec le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC).
Ses propos ont immédiatement suscité des débats passionnés sur les réseaux sociaux. Certains y voient une analyse lucide de la réalité politique du pays, tandis que d’autres dénoncent une provocation et un manque de respect envers les citoyens qui croient en l’opposition.
Le constat d’une opposition divisée
L’opposition camerounaise traverse depuis plusieurs années une crise de crédibilité. Les divisions internes, les querelles de leadership et les exclusions répétées ont affaibli sa capacité à incarner une véritable alternative.
- Maurice Kamto, président du MRC, vient récemment d’être écarté de la présidentielle par le Conseil constitutionnel.
- Le Social Democratic Front (SDF), jadis influent dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, peine à retrouver son dynamisme d’antan.
- Quant aux autres formations, elles manquent de visibilité nationale.
Dans ce contexte, les propos de Beyala viennent accentuer un sentiment largement partagé : l’opposition peine à capitaliser sur le mécontentement populaire.
Une écrivaine fidèle à son style
Calixthe Beyala n’en est pas à sa première sortie polémique. Engagée dans le débat public, elle a souvent pris position en faveur du régime du président Paul Biya, allant parfois jusqu’à provoquer ses détracteurs. Son langage direct et sans filtre fait d’elle une voix médiatique très écoutée, mais aussi très critiquée.
En qualifiant l’opposition de « plus bête du monde », elle pousse la provocation encore plus loin, tout en se positionnant comme une alliée du pouvoir en place.
Quel impact sur le débat politique ?
Au-delà de la polémique, cette sortie soulève des questions de fond. Si l’opposition veut se relever, elle devra :
- Trouver un leadership fort et crédible.
- Dépasser les divisions internes pour bâtir une stratégie commune.
- Proposer un projet politique clair qui parle aux citoyens.
Sans ces éléments, les critiques comme celles de Calixthe Beyala continueront de trouver écho dans l’opinion publique.
Conclusion
La déclaration de Calixthe Beyala, affirmant que l’opposition camerounaise est « la plus bête du monde », restera sans doute l’une des phrases marquantes du débat politique actuel. Qu’on l’approuve ou qu’on la rejette, elle met en lumière un problème réel : l’opposition peine à s’imposer comme une alternative crédible face au pouvoir en place.
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