Le pétrole lampant, utilisé au quotidien par des millions de ménages camerounais, vient de faire l’objet d’une décision importante du gouvernement. Désormais, la quantité maximale vendue par usager passe de 100 litres à seulement 10 litres. Cette mesure, annoncée récemment, suscite de nombreuses réactions et interrogations, tant du côté des consommateurs que des revendeurs.
Une décision justifiée par la régulation du marché
Selon les autorités, cette limitation vise à lutter contre la spéculation et la contrebande qui affectent l’approvisionnement national. En effet, plusieurs rapports avaient révélé que certains acteurs achetaient de grandes quantités pour les revendre illégalement à des prix plus élevés, aggravant ainsi la situation des ménages les plus modestes.
En réduisant la quantité maximale, le gouvernement souhaite garantir une meilleure répartition du produit et assurer que chaque famille puisse avoir accès à un minimum vital pour l’éclairage et la cuisson.
Impact direct sur les ménages
Pour de nombreuses familles rurales, le pétrole lampant reste une ressource essentielle. Beaucoup l’utilisent encore comme principale source d’éclairage, faute d’électricité. La nouvelle mesure risque donc de compliquer la vie quotidienne de ces foyers, surtout dans les zones reculées.
Certains estiment que 10 litres par personne est insuffisant pour couvrir les besoins mensuels. D’autres, en revanche, saluent la décision qui pourrait freiner les abus et permettre une distribution plus équitable.
Les commerçants également concernés
Les petits revendeurs sont directement touchés. Auparavant, ils pouvaient acheter en plus grande quantité pour revendre aux clients de leur quartier. Avec cette limitation, leur marge de manœuvre se réduit. Cela pourrait aussi entraîner une hausse des prix au détail, car la demande restera forte face à une offre désormais plus contrôlée.
Une opportunité pour réfléchir aux alternatives
Cette situation met en lumière la nécessité pour le Cameroun de diversifier ses sources d’énergie domestique. Le recours au gaz domestique, aux énergies renouvelables comme le solaire, ou encore aux systèmes hybrides pourrait réduire la dépendance au pétrole lampant.
Les ONG et acteurs du développement encouragent déjà des projets d’électrification rurale. Cependant, les investissements nécessaires restent considérables et les résultats ne se font pas sentir immédiatement.
Conclusion
La réduction de la quantité de pétrole lampant de 100 à 10 litres par usager est une mesure forte, destinée à protéger les consommateurs contre la spéculation. Mais elle soulève aussi des inquiétudes sur l’impact réel dans la vie quotidienne des ménages les plus vulnérables.
Plus que jamais, il devient urgent d’accélérer les solutions alternatives pour garantir l’accès à l’énergie à tous les Camerounais.
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