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Le MRC réplique à Jeune Afrique : « l’opposition n’est pas bête »

La provocation de Jeune Afrique

La question posée en couverture de l’hebdomadaire panafricain fait référence à l’incapacité récurrente de l’opposition camerounaise à s’unir autour d’une candidature unique face au président sortant, Paul Biya. L’article sous-entend que cette division serait la principale cause de l’échec de l’alternance politique dans le pays. Pour beaucoup, cette interrogation est perçue comme un jugement sévère, voire une insulte, remettant en question la stratégie et la lucidité des partis d’opposition.

La réponse cinglante du MRC

Le MRC, par la voix de son Secrétaire National à la Communication, Joseph Emmanuel Ateba, a publié un droit de réponse pour dénoncer ce qu’il qualifie de “procès à charge”. Le parti de Maurice Kamto rejette fermement l’idée que l’opposition serait “bête”.

Selon le MRC, le problème ne réside pas dans un manque d’intelligence de la part de l’opposition, mais plutôt dans les obstacles et les manipulations du pouvoir en place. Le parti souligne les manœuvres politiques, les entraves administratives, et les pressions exercées pour empêcher une union et un fonctionnement démocratique normal. Pour le MRC, l’article de Jeune Afrique minimise l’impact de ces facteurs sur la scène politique camerounaise.

Un débat plus large sur le rôle de l’opposition

Cette polémique relance le débat sur l’efficacité de l’opposition au Cameroun. D’un côté, certains estiment que les partis d’opposition devraient mettre de côté leurs égos et leurs divergences pour présenter un front uni, la seule option viable pour défier le parti au pouvoir. D’un autre côté, les partisans du MRC défendent l’idée que le régime en place a une part de responsabilité bien plus importante dans cette division, rendant une union quasi impossible.

Le MRC exige la publication de son droit de réponse par Jeune Afrique et réaffirme son engagement à poursuivre son combat pour une véritable démocratie au Cameroun.

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